Citoyens – Citoyens https://www.expocitoyens.ca Hier Aujourd’hui et Demain Mon, 26 Jun 2017 21:29:21 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.11 Michèle Asselin https://www.expocitoyens.ca/citoyen/michele-asselin/ Wed, 19 Mar 2014 18:46:41 +0000 https://www.expocitoyens.ca/?post_type=expo_citoyen&p=567 « Les femmes qui habitaient le quartier depuis longtemps à l’époque étaient très fières de leur quartier et très fières de leur centre de femmes. Pour elles, c’était une reconnaissance publique de leur valeur », se souvient Michèle Asselin qui a fait ces premières armes au Service aux familles. L’organisme deviendra plus tard le Centre d’éducation et d’action des femmes (CEAF).

Le Service aux familles est créé par et pour les femmes du Centre-Sud au début des années 1970. Dans le cadre d’un stage au Service aux familles vers 1980, Michèle Asselin supervise la création collective intitulée Lise, Marie, Margot et les autres. Portant sur les formes de violence à l’égard des femmes, la pièce est écrite, réalisée et jouée par des femmes. À la suite de son stage, Michèle Asselin assure la coordination de l’organisme pendant sept ans. Au début des années 1980, le Service aux familles adopte le nom Centre d’éducation et d’action des femmes, afin de mieux refléter l’approche féministe de l’organisme.

En 1988, Michèle Asselin passe à l’R des centres des femmes, où elle occupe un poste de formatrice avant d’en devenir la coordonatrice. Elle mène alors des batailles revendicatrices et politiques, et est impliquée dans la mise en place de la Marche mondiale des femmes, un mouvement international de solidarité et de revendications féministes. Présidente de la Fédération des femmes du Québec (FFQ) de 2003 à 2009, elle poursuit sa lutte pour la défense des droits des femmes. Porte-parole du mouvement des femmes, elle fait entendre leurs revendications, notamment les questions de la lutte contre la pauvreté, de l’équité salariale et de la conciliation travail-famille.

Actuellement coordonnatrice du Centre internationale de solidarité ouvrière (CISO), un organisme de solidarité internationale, Michèle Asselin demeure fortement engagée dans des luttes collectives et concernée par le sort des femmes.

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Marie-Sophie Banville https://www.expocitoyens.ca/citoyen/marie-sophie-banville-sinvestir-dans-son-quartier/ Wed, 12 Mar 2014 15:31:38 +0000 https://www.expocitoyens.ca/?post_type=expo_citoyen&p=256 Originaire de Québec, Marie-Sophie Banville s’est littéralement entichée du Centre-sud, son quartier d’adoption récente. Inscrite au programme d’études urbaines de l’Université du Québec à Montréal, elle s’intéresse au développement du territoire et au patrimoine de son quartier. Elle s’investit dans sa communauté par son emploi et son implication au sein de la coopérative de travail, le Touski.

En 2011, dans le cadre des consultations publiques sur le Programme particulier d’urbanisme (PPU), Marie-Sophie Banville entreprend des démarches afin de déposer un mémoire à l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM). L’idée prend de l’ampleur et finit par mobiliser une trentaine de résidents et de résidentes du quartier. Le groupe se réunit au café Touski afin d’exprimer ses préoccupations en termes de développement urbanistique. Ensemble, ils corédigent un mémoire qui sera présenté à l’OCPM au nom du Mouvement populaire du Faubourg à m’lasse.

L’engagement de Marie-Sophie Banville passe également par une prise de parole et une participation au milieu artistique. Collaboratrice au magazine web Spacing Montreal, elle se questionne dans ses billets sur les enjeux d’espace public et d’aménagement du territoire. Elle offre aussi son aide bénévole au Péristyle nomade, un collectif artistique bien ancré dans le Centre-Sud.

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Lise Béland https://www.expocitoyens.ca/citoyen/lise-beland-fidele-a-ses-ideaux-de-jeunesse/ Wed, 12 Mar 2014 15:31:38 +0000 http://209.44.124.180/~expocito/?post_type=expo_citoyen&p=197 Originaire de Shawinigan, Lise Béland adopte le Centre-Sud en 1972. C’est en participant à Action-Rénovation, et plus tard au Comité logement Centre-Sud, puis en sympathisant avec le groupe En lutte qu’elle mène ses premières actions dans le quartier. Plus tard, en 1982, comme organisatrice communautaire à la Maison internationale de la Rive-Sud, elle prend le parti des immigrants et des réfugiés. Elle milite à leur côté lors d’une manifestation qui mobilise 5 000 personnes et participe à la mise sur pied de l’Abri des réfugiés dans Hochelaga-Maisonneuve en 1983. En 1999, elle prend part au débat public autour du projet pilote de non-judiciarisation de la prostitution qui mobilise des citoyens et des organismes du Centre-Sud. Une partie d’entre eux s’oppose au projet qui vise à transformer une partie du quartier en zone franche pour la prostitution. Cette mobilisation citoyenne donne naissance à l’Association des résidants et des résidantes des Faubourgs de Montréal (ARRFM) dont elle est une cofondatrice.

Comme marguillière de la paroisse Sainte-Brigide, Lise Béland participe au processus de la vente de l’église vers 2005 et veille à ce que sa conversion serve à des fins communautaires. Elle est membre du conseil d’administration des Chemins du soleil, un organisme qui lui tient particulièrement à cœur en raison de l’aide qu’il apporte aux jeunes du quartier.

Guidée par ses idéaux de jeunesse, Lise Béland n’hésite pas à prendre la parole publiquement et à faire des revendications qui favorisent l’amélioration de son quartier et des conditions de vie de ses concitoyens et de ses concitoyennes. Son engagement bénévole a été reconnu, en mai 2012, par l’Assemblée nationale et par Martin Lemay, alors député de Sainte-Marie–Saint-Jacques.

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Louis Bériau https://www.expocitoyens.ca/citoyen/louis-beriau/ Wed, 18 Jun 2014 15:14:07 +0000 https://www.expocitoyens.ca/?post_type=expo_citoyen&p=1521 ]]> Natacha Binsse-Masse https://www.expocitoyens.ca/citoyen/natacha-binsse-masse/ Wed, 19 Mar 2014 18:55:46 +0000 https://www.expocitoyens.ca/?post_type=expo_citoyen&p=573 Femme profondément engagée, Natacha Binsse-Masse a entremêlé une action militante et une profession d’avocate, toujours dans le but de défendre les personnes les plus marginalisées. Elle a porté une attention particulière au respect des droits des personnes arrêtées lors de manifestations.

En une dizaine d’années, Natacha Binsse-Masse mène de front de multiples dossiers et milite dans divers contextes, tout en poursuivant ses études en sciences juridiques à l’Université du Québec à Montréal, pour ensuite y devenir chargée de cours. L’année 2001 est particulièrement marquante  : le Sommet des Amériques qui se tient dans la ville de Québec alerte les défenseurs des droits. Natacha Binsse-Masse est impliquée dans la mise sur pied d’un comité  légal de défense des manifestants. Elle est choquée par les conditions déplorables de détention des personnes arrêtées et des pratiques humiliantes subies par certains à la prison d’Orsainville.

Dans la foulée de cet événement, elle intègre le cabinet Poitras avocats et poursuit la défense des personnes arrêtées lors de manifestations altermondialistes, notamment à Montebello en 2007. Elle pratique également le droit social dans le cabinet Ouellet Nadon et représente des individus en difficulté ou issus de groupes marginalisés.

À l’international, elle participe à un stage au Burkina Faso, dans le cadre duquel elle développe des outils pédagogiques de vulgarisation des droits fondamentaux, alors qu’en France, elle s’initie à la défense des droits des enfants.

En 2009, bien que malade, Natacha Binsse-Masse continue de mener ses combats, mais est emportée par la maladie en octobre, à l’âge de 33 ans. Sa capacité d’indignation et son intensité l’ont amenée à se vouer entièrement aux causes et aux personnes qui lui tenaient à cœur. Stella et le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM), localisés dans le Centre-Sud, figurent parmi les organismes qui ont eu la chance de compter sur le dévouement de la jeune avocate.

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Séraphin Boucher https://www.expocitoyens.ca/citoyen/seraphin-boucher/ Wed, 19 Mar 2014 15:36:24 +0000 http://209.44.124.180/~expocito/?post_type=expo_citoyen&p=85 Docteur Séraphin Boucher  contribue de façon majeure à l’avancée et au développement de la santé publique à Montréal. Diplômé de l’École de médecine et de chirurgie de Montréal en 1889, il crée la première clinique de consultation de nourrissons à Montréal en 1901. En 1906, il se rend en France pour poursuivre des études spécialisées. À son retour, il est nommé professeur titulaire de bactériologie et d’histologie à l’Université Laval, à Montréal.

En 1912, docteur Boucher entre au service de la Ville de Montréal afin d’organiser le Service de contrôle médical. L’année suivante, il obtient  un diplôme en hygiène publique de l’Université Laval. Il est alors nommé directeur du Service de santé de la Ville de Montréal. À son entrée, le budget du Service est minime, le personnel mal formé, et les activités limitées à l’assainissement. Lorsqu’il prend sa retraite, près d’un quart de siècle plus tard, la Ville dispose d’un service des plus efficaces et a étendu ses activités à tous les champs de la santé publique. Les avancées réalisées sous la direction du docteur Boucher se reflètent dans les statistiques démographiques; le taux de mortalité général  à Montréal diminue de façon importante.

D’autre part, en 1917, Séraphin Boucher fait partie de la Commission nationale du lait. En 1920, il est délégué au Congrès International d’hygiène publique à Bruxelles et, six ans plus tard, devient membre de la délégation de la Fondation Rockfeller qui étudie l’organisation sanitaire en Europe. Docteur Séraphin Boucher est nommé membre honoraire à vie de l’Association canadienne de la santé publique en 1938.

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Mathieu Côté-Desjardins https://www.expocitoyens.ca/citoyen/mathieu-cote-desjardins/ Wed, 19 Mar 2014 15:44:30 +0000 https://www.expocitoyens.ca/?post_type=expo_citoyen&p=274 Mathieu Côté-Desjardins travaille depuis longtemps dans des milieux qui appellent un contact humain. À Rimouski, adolescent, il est animateur dans des camps de jour. Il fait également du bénévolat auprès de personnes atteintes de déficience intellectuelle et physique ainsi que dans une résidence d’hébergement temporaire pour personnes atteintes de cancer et en attente de traitement.

Après des études en éducation, ce Montréalais d’adoption et résident du Centre-Sud pour un temps, entame sa carrière d’enseignant, mais est rapidement confronté à la réalité de la profession et du système scolaire. L’idée de réaliser documentaire sur ces questions s’impose. Il ébauche alors le projet d’une série web abordant les problèmes d’éducation qu’il a pu identifier par son expérience comme étudiant et enseignant. Mathieu Côté-Desjardins réalise des entretiens avec divers intervenants : parents, enseignants, professeurs, intellectuels et autres acteurs sociaux, et ce, dans différentes régions du Québec. La série La Déséducation est lancée en 2011 et fait l’objet d’une couverture médiatique.

Mathieu Côté-Desjardins met alors en branle le second volet de son projet, La Rééducation, par lequel il aborde les solutions possibles face à ces enjeux. Cette série dresse également le portrait de deux femmes qui pratiquent la non-scolarisation avec leurs enfants, comme mode d’éducation.

Par cette initiative, Mathieu Côté-Desjardins veut faire la promotion de la qualité de l’enseignement et du respect de la dignité de l’enfant. Sensible au sort et au traitement des enfants dans la société, il aspire à un système qui redéfinira la place et l’importance qui leur sont accordées.

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Mortimer B. Davis https://www.expocitoyens.ca/citoyen/mortimer-b-davis/ Mon, 24 Mar 2014 18:02:54 +0000 https://www.expocitoyens.ca/?post_type=expo_citoyen&p=695 En 1880, à l’âge de 15 ans, Mortimer Barnett Davis se joint à l’entreprise familiale, la S. Davis and Sons, l’un des plus importants manufacturiers de cigares à Montréal. Mortimer Davis quitte cette société en 1895 et est nommé président de l’American Tobacco Company of Canada. Sous sa direction, l’entreprise met en place un véritable empire du tabac. En 1907, il fait construire l’usine Imperial Tobacco, abritant également le siège social de l’American Tobacco Company of Canada. À cette époque, Davis est surnommé le Roi du tabac, titre qu’il partage avec son grand rival, Sir William Christopher Macdonald.

Les intérêts de Davis s’étendent rapidement à d’autres domaines; il investit alors dans les secteurs de l’alcool et des mines. Il est également reconnu pour ses compétences administratives et financières. Il siège sur les conseils d’administration de la Banque Union du Canada et de la Banque Royale du Canada, et est lié au Bureau de commerce de Montréal et à la Bourse de commerce de Montréal.

Mortimer Davis est connu comme l’un des plus importants philanthropes montréalais. Grand mécène de la communauté juive, sa générosité s’étend à diverses causes et institutions québécoises : le Baron de Hirsch Institute, le Young Men’s Hebrew Benevolent Society of Montreal et le Mount Sinai Sanatorium de Sainte-Agathe-des-Monts. Il sera particulièrement charitable envers les œuvres d’assistance publique et de santé de Montréal. Au plan culturel, il finance le cours d’études religieuses et littéraires hébraïques de la faculté des arts de l’Université McGill et appuie la presse et l’éducation juive montréalaise. À son décès, il laisse d’importantes sommes à la Federation of Jewish Philanthropies et au Young Men’s Hebrew Association, mais également à l’Hôpital général juif de Montréal et à l’Hôpital Notre-Dame.

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Joseph Alexandre DeSève https://www.expocitoyens.ca/citoyen/joseph-alexandre-deseve/ Thu, 10 Apr 2014 19:04:59 +0000 https://www.expocitoyens.ca/?post_type=expo_citoyen&p=741 Joseph Alexandre DeSève amorce sa carrière dans les années 1930 en important, distribuant et diffusant des films à Montréal. Grand patron de France-Film à partir de 1936, il en devient propriétaire en 1948. Cette entreprise détient un grand réseau de salles qui présentent des films et spectacles francophone au Québec.

À cette époque, Joseph Alexandre DeSève détient le monopole de la distribution de films francophones dans la province. Cependant, avec la Seconde Guerre mondiale, se procurer des films européens devient très difficile. Il décide alors de se lancer dans la production cinématographique et fonde Renaissance Films Distribution (RFD) au tournant des années 1950. Nous devons notamment aux productions RFD La Petite Aurore, l’enfant martyre et Tit-Coq, deux des premiers longs métrages québécois.

Quelques années plus tard, avec l’arrivée de la télévision, Joseph Alexandre DeSève fonde Télé-Métropole, maintenant connu sous le nom de TVA. Cette deuxième chaîne de télévision francophone au Canada, qui entre en onde le 19 février 1961, se spécialisera dans les émissions populaires.

Joseph Alexandre DeSève est un des premiers Canadiens français à instituer une fondation de son vivant (1966) et une fiducie charitable par volonté testamentaire (1968). De par ses actions philanthropiques, monsieur DeSève désirait contribuer à long terme à sa société. Sa fondation vise à réinvestir une large part de sa succession, sous forme d’aide financière, dans la collectivité qui l’a vue prospérer.

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Alphonse et Dorimène Desjardins https://www.expocitoyens.ca/citoyen/alphonse-et-dorimene-desjardins-couple-pionnier-du-mouvement-cooperatif/ Wed, 12 Mar 2014 15:31:38 +0000 https://www.expocitoyens.ca/?post_type=expo_citoyen&p=468 Originaire de Lévis, Alphonse Desjardins est le fondateur du mouvement coopératif le plus important au Québec. Avec l’aide de son épouse, Dorimène, il a mis sur pied les Caisses Desjardins, des coopératives de services financiers qui sont devenues un fleuron de l’économie québécoise.

Tout d’abord journaliste, Alphonse Desjardins évolue dans le monde politique et intellectuel des années 1880 à 1900, notamment à titre d’éditeur des débats de l’Assemblée législative du Québec. Les pratiques de prêts souvent abusives en cours à la fin du 19e siècle, dont il est mis au fait, le choquent et l’incitent à agir. Il s’inspire d’expériences coopératives réalisées en Europe qui favorisent l’association et le développement local, et il jette ainsi les bases de la première coopérative d’épargne et de crédit en Amérique du Nord. Le mouvement est lancé en 1901 par l’ouverture d’une caisse à Lévis; 186 autres sont créées au Québec de son vivant, sans compter la trentaine de caisses qui verront le jour en Ontario et aux États-Unis.

Alphonse Desjardins trouve en sa femme une alliée importante. Dorimène, née Roy-Desjardins, restera d’ailleurs fortement impliquée dans les prises de décision de l’institution après le décès de son mari. De plus, elle inspirera d’autres femmes au cours du 20siècle à assurer des rôles de gestion, traditionnellement réservés aux hommes.

Aujourd’hui, le mouvement Desjardins compte parmi les plus importantes institutions financières au Canada. Il se distingue par son mode coopératif et démocratique qui se fonde sur la participation de ses membres.

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