Nous mobilisons – Citoyens https://www.expocitoyens.ca Hier Aujourd’hui et Demain Mon, 26 Jun 2017 21:29:21 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.11 Bernard Tremblay https://www.expocitoyens.ca/citoyen/bernard-tremblay/ Wed, 18 Jun 2014 15:48:45 +0000 https://www.expocitoyens.ca/?post_type=expo_citoyen&p=1533 ]]> Claude Lefebvre https://www.expocitoyens.ca/citoyen/claude-lefebvre-rassembler-et-initier/ Wed, 12 Mar 2014 15:31:38 +0000 http://209.44.124.180/~expocito/?post_type=expo_citoyen&p=170 Pilier du milieu communautaire du Centre-Sud, Claude Lefebvre a laissé un héritage précieux à la communauté du quartier. Ayant très tôt ressenti le désir d’œuvrer auprès des milieux ouvriers, Claude Lefebvre se joint aux Fils de la Charité. En 1966, il est nommé curé de la paroisse ouvrière Sainte-Cunégonde et fonde, peu après, le Centre de pastorale en milieu ouvrier. Dans les années 1970, Claude Lefebvre s’engage activement dans le Centre-Sud. Durant cette période, il mobilise le milieu autour de différentes initiatives.

Au tournant des années 1970, Claude Lefebvre remarque une certaine méfiance et insatisfaction des populations à l’égard des organisations de charité et de dépannage. Il en conclut qu’il faut miser davantage sur une prise en charge collective. Ce constat conduit, en 1971, à la création du Comité social Centre-Sud qui se fonde sur l’implication des résidents et des résidentes du quartier. Claude Lefebvre en demeure un acteur central : il initie, entre autres, le projet Opération Grand Ménage et la Ferme coopérative.

En 1977, Claude Lefebvre signe L’avenir du quartier, un texte d’une dizaine de pages où il fait une analyse de la conjoncture du Centre-Sud en matière de logement et propose une stratégie à adopter. Ce texte est l’élément fondateur d’Inter-Loge, un organisme qui a pour mission d’assurer du logement abordable aux personnes ayant de faibles revenus.

Dans les années 1990, Claude Lefebvre est aumônier de la prison de Parthenais. Il est sensibilisé aux conséquences des sentences pénales sur les familles des personnes détenues. De cette expérience naît le projet Relais Famille qui leur vient en aide.

Décédé en 2011, Claude Lefebvre a mené un parcours conjuguant réflexion, religion et action, et a contribué à l’émancipation des communautés au sein desquelles il a évolué.

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François Thivierge https://www.expocitoyens.ca/citoyen/francois-thivierge-lautonomisation-un-travail-au-quotidien/ Wed, 12 Mar 2014 15:31:38 +0000 http://209.44.124.180/~expocito/?post_type=expo_citoyen&p=221 Au tournant des années 1980, François Thivierge étudie en arts et se destine à une carrière artistique. Il reconsidère sa trajectoire de vie alors qu’il travaille au Centre Préfontaine et côtoie des hommes itinérants. Il devient alors travailleur de rue dans le secteur Berri. Afin de répondre aux besoins du milieu, il met sur pied un fonctionnement permettant aux personnes sans domicile fixe d’obtenir leurs prestations d’aide sociale. En 1989, François Thivierge se prononce publiquement sur le cas de Dernier recours Montréal, un centre d’accueil et de référence pour les personnes sans domicile fixe mis sur pied par la Ville, dont les conséquences sur les conditions de vie des sans-abris le préoccupent.

François Thivierge entreprend un baccalauréat en travail social, dans le cadre duquel il fait un stage avec le groupe L’Itinéraire en 1992. Avec certains membres, il monte un projet de journal réalisé par des personnes itinérantes. Ce sont les balbutiements du journal L’Itinéraire.

En 1997, alors organisateur communautaire, François Thivierge travaille avec des jeunes punks du centre-ville à la réalisation de l’X, une salle communautaire et de spectacles répondant à leurs besoins. Par la suite, il œuvre auprès des résidents et des résidentes des Habitations Jeanne-Mance, notamment en favorisant l’autonomisation des jeunes issus de communautés culturelles. Plus récemment, il collabore à l’organisation d’habitation Ma Chambre inc.

L’autonomisation est au cœur de l’intervention de François Thivierge. Il a su mobiliser des  personnes et des groupes marginalisés, et les a aidés à obtenir les moyens de s’exprimer, d’agir et d’améliorer leur sort.

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Jacqueline Drouin https://www.expocitoyens.ca/citoyen/jacqueline-drouin-la-vie-communautaire-au-quotidien/ Wed, 12 Mar 2014 15:31:38 +0000 http://209.44.124.180/~expocito/?post_type=expo_citoyen&p=186 Au début des années 1970, Jacqueline Drouin est bénévole à l’école Garneau que fréquente son fils. C’est ainsi qu’elle découvre l’existence du Comité social Centre-Sud, situé à proximité de l’école. Le Comité social réunit des groupes communautaires d’éducation populaire, de ressources et de loisirs. Elle décide de s’y impliquer et joint l’Atelier de couture. Dotée d’un bon sens de l’initiative, Jacqueline Drouin monte des activités de récupération de vêtements qui l’amèneront à créer, avec d’autres femmes, l’Atelier d’artisanat, en 1974. Un groupe de 12 à 15 personnes participent aux séances de tricot, de macramé, de broderie, etc. L’Atelier ne se résume pas à des leçons d’artisanat; c’est une occasion de rencontre qui brise l’isolement.

Un incendie ravage les locaux du Comité social en 1975, forçant ses groupes à se disperser.  Avec Michel Gendron et Yvan Guimond, elle adresse une demande à la Commission des écoles catholiques de Montréal (CECM) afin d’obtenir le bâtiment vacant de l’ancienne école Salaberry et de regrouper toutes les activités du Comité social. La CECM se prononce positivement et, en novembre 1978, les groupes intègrent leurs nouveaux locaux.

Jacqueline Drouin s’engage activement au Comité social; elle siège périodiquement sur le conseil d’administration, participe aux camps familiaux et est l’une des membres de la Ferme coopérative. Par cette initiative, des membres du Comité social acquièrent ensemble une ferme et un terrain, et ont désormais accès à un espace en dehors de la ville. Mettant les ressources et leurs efforts en commun, ils apprennent à gérer la coopérative et à mener les activités de la ferme.

Comme bénévole, Jacqueline Drouin donne aujourd’hui son temps à l’Information alimentaire populaire du Centre-Sud du Comité social qui distribue des paniers alimentaires à un prix modique. Sans relâche, elle poursuit un long engagement auprès de la communauté du Centre-Sud.

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Lise Béland https://www.expocitoyens.ca/citoyen/lise-beland-fidele-a-ses-ideaux-de-jeunesse/ Wed, 12 Mar 2014 15:31:38 +0000 http://209.44.124.180/~expocito/?post_type=expo_citoyen&p=197 Originaire de Shawinigan, Lise Béland adopte le Centre-Sud en 1972. C’est en participant à Action-Rénovation, et plus tard au Comité logement Centre-Sud, puis en sympathisant avec le groupe En lutte qu’elle mène ses premières actions dans le quartier. Plus tard, en 1982, comme organisatrice communautaire à la Maison internationale de la Rive-Sud, elle prend le parti des immigrants et des réfugiés. Elle milite à leur côté lors d’une manifestation qui mobilise 5 000 personnes et participe à la mise sur pied de l’Abri des réfugiés dans Hochelaga-Maisonneuve en 1983. En 1999, elle prend part au débat public autour du projet pilote de non-judiciarisation de la prostitution qui mobilise des citoyens et des organismes du Centre-Sud. Une partie d’entre eux s’oppose au projet qui vise à transformer une partie du quartier en zone franche pour la prostitution. Cette mobilisation citoyenne donne naissance à l’Association des résidants et des résidantes des Faubourgs de Montréal (ARRFM) dont elle est une cofondatrice.

Comme marguillière de la paroisse Sainte-Brigide, Lise Béland participe au processus de la vente de l’église vers 2005 et veille à ce que sa conversion serve à des fins communautaires. Elle est membre du conseil d’administration des Chemins du soleil, un organisme qui lui tient particulièrement à cœur en raison de l’aide qu’il apporte aux jeunes du quartier.

Guidée par ses idéaux de jeunesse, Lise Béland n’hésite pas à prendre la parole publiquement et à faire des revendications qui favorisent l’amélioration de son quartier et des conditions de vie de ses concitoyens et de ses concitoyennes. Son engagement bénévole a été reconnu, en mai 2012, par l’Assemblée nationale et par Martin Lemay, alors député de Sainte-Marie–Saint-Jacques.

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Louis Bériau https://www.expocitoyens.ca/citoyen/louis-beriau/ Wed, 18 Jun 2014 15:14:07 +0000 https://www.expocitoyens.ca/?post_type=expo_citoyen&p=1521 ]]> Lucienne Dupré https://www.expocitoyens.ca/citoyen/lucienne-dupre-une-femme-enracinee-dans-le-quartier/ Wed, 12 Mar 2014 15:31:38 +0000 http://209.44.124.180/~expocito/?post_type=expo_citoyen&p=211 Née dans Centre-Sud, Lucienne Dupré a été témoin des épreuves et des transformations qu’a connues le quartier. Elle et sa famille comptent d’ailleurs parmi les personnes expropriées en raison de l’installation de Radio-Canada, sur Dorchester (aujourd’hui le boulevard René-Lévesque).

Au tournant des années 1970, Lucienne Dupré, mère de famille, fréquente la Maison du Quartier dans le but de sortir de la sphère domestique et de participer à la vie de sa communauté. Encouragée par des intervenants et d’autres femmes du quartier, Lucienne Dupré s’investit auprès du Service aux familles, un organisme qui répond aux divers besoins des familles et qui deviendra le Centre d’éducation et d’action des femmes (CEAF), en 1972. Lucienne Dupré multiplie par la suite les implications auprès de sa communauté : bénévole au YMCA, membre du comité de coordination du journal La Criée, membre d’Alerte Centre-Sud et de la coop Bienvenue, entre d’autres.

Vers 1980, forte de ces expériences, madame Dupré devient animatrice à la Maison St-Jacques, un lieu d’intervention alternative en santé mentale. Elle est alors conscientisée au sort de cette population auprès de laquelle elle travaille quotidiennement. Depuis 1987, elle défend particulièrement la cause de l’accès au logement pour les personnes marginalisées, et participe à la réalisation des projets de logement Chambreville et Un toit pour toi. Accumulant quarante années d’implication communautaire, elle demeure une citoyenne toujours active et profondément engagée.

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Michel Gendron https://www.expocitoyens.ca/citoyen/michel-gendron/ Wed, 19 Mar 2014 15:37:07 +0000 http://209.44.124.180/~expocito/?post_type=expo_citoyen&p=154 Originaire de l’Abitibi, Michel Gendron arrive à Montréal vers la fin des années 1960. C’est à cette époque qu’il s’établit dans le Centre-Sud et qu’il s’implique dans divers organismes communautaires dont Rue des Pignons. Michel Gendron fait partie de l’équipe de la création du CLSC Centre-Sud au début des années 1970. Il travaille ensuite au Comité Social Centre-Sud. C’est lui qui négocie la cession de l’ancienne école Salaberry avec la Commission des écoles catholiques de Montréal afin que le Comité social s’y installe.

C’est vers 1977 que Michel Gendron entre aux Habitations communautaires Centre-Sud et travaille aux premières coopératives d’habitation du quartier. Le projet du Musée du fier monde, dont il est l’un des membres fondateurs, débute en 1980. Deux ans plus tard, il devient le premier président du conseil d’administration de l’Écomusée du fier monde. Codirecteur du musée de 1987 à 2003, Michel Gendron contribue à l’implantation et à la gestion du chantier lors de la relocalisation de l’Écomusée au bain Généreux en 1995-1996.

Parallèlement à son implication à l’Écomusée, il œuvre au comité du Service aux collectivités de l’UQAM à quelques reprises, d’abord au début des années 1980, puis dans les années 1990. Vers le milieu des années 1980, il devient également coordonnateur du Groupe de ressources en tourisme social, tout en travaillant à la Société des Services Ozanam. Enfin, Michel Gendron a aussi dirigé les Voies culturelles des Faubourgs depuis leur création en 2001, jusqu’à son décès en mars 2011.

Homme d’action, il a vécu et travaillé dans divers organismes du Centre-Sud pendant plus de 40 ans. Sa vision et son dévouement ont donné lieu à des réalisations qui ont laissé leurs marques dans le quartier et qui ont passé l’épreuve du temps.

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